-300 millions de tonnes de déchets radio-actifs auraient été, depuis des dizaines d’années, disséminés “légalement” partout en France….
-Suite a l’émission dite de “salubrité publique”, Pièçes a conviction, le scandale national des déchets radioactifs émerge enfin à une heure de grande écoute. c’est un scandale honteux qui, je l’espere fera grand bruit.
-Présenté par Elise Lucet. Reportages de Romain Icard et Emmanuel Amara (France, 2009). 110 mn. Inédit.
-Gueugnon, en Saône-et-Loire, ses quelques milliers d’habitants, son charme verdoyant et, bien sûr, son stade, temple dédié à la fierté locale, le club de foot, qui connut une éphémère montée en Ligue 1 dans les années 90. Gueugnon et ses 225 000 tonnes de déchets radioactifs, qui contaminent le sol depuis la fermeture de l’usine de traitement de l’uranium, alors propriété de la Cogema (devenue, depuis, l’entreprise d’Etat Areva). Partout dans la région, ces stériles - les minerais appauvris - radioactifs ont été enterrés sans précaution, servant de remblai pour différents chantiers, dont celui du parking du stade, aujourd’hui hautement pollué. En France, deux cent dix mines d’uranium ont été exploitées entre 1945 et 1991.
Récemment, une enquête épidémiologique commandée par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) a mis en évidence une surmortalité par cancer chez les ouvriers de l’uranium. Que dire des populations vivant au contact de ces matières ? Pour autant, ni Areva ni les pouvoirs publics n’ont cru bon d’informer les habitants : aucune campagne de prévention, aucun projet de décontamination, aucune modification des textes de loi…En trois reportages (que nous n’avons pu visionner qu’en cours de montage), Pièces à conviction dresse un constat tout bonnement effarant. Oui, l’uranium pollue, depuis longtemps, et dans l’indifférence générale. Pour réagir à ces sujets et tenter d’y apporter une ébauche de réponse politique, Elise Lucet recevra, entre autres, le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo.
Emilie Gavoille- Télérama, Samedi 7 février 2009
Plus d’infos:
-Les mines d’uranium françaises en accusation.
L’émission de France 3 sur le scandale de la France contaminée à cause des mines d’uranium qui sera diffusée ce soir reprend une étude sur un village du Cantal contaminé.
France 3 diffuse ce mercredi 11 février à 20h35 l’émission Pièces à conviction intitulée “Uranium : le scandale de la France contaminée”. L’émission enquête sur la dissémination depuis des dizaines années des déchets radioactifs en toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes.
L’émission traitera notamment des 210 mines d’uranium exploitées en France entre 1945 et 2001. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière. Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ?
La CRIIRAD, Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité, indique avoir apporté son appui scientifique à la réalisation de reportages pour cette émission.
Le sujet reprend plusieurs des études réalisées par le laboratoire de la CRIIRAD : à Saint-Priest-La-Prugne (site des Bois Noirs) dans la Loire, La Crouzille en Haute-Vienne, Gueugnon en Saône-et-Loire, Saint-Pierre dans le Cantal….
En 1997 une étude de la CRIIRAD avait confirmé la contamination radioactive de Saint-Pierre, un petit bourg du Cantal de moins de 200 habitants. Il faut dire que le site en question a abrité de 1958 à 1981 une mine d’uranium et de 1976 à 1985 une usine de traitement du minerai.
Bruno Chareyron, responsable de l’étude pour la CRIIRAD, avait alors déclaré à l’Associated Press qu’il “est urgent d’agir, notamment pour ce qui concerne les maisons du lotissement communal où les niveaux de radon (gaz radioactif, NDLR) sont à terme dangereux pour la santé des habitants. Il est également impératif de ne plus rien construire sur les parcelles de la commune contaminées. Il faut également revoir les conditions de stockage des déchets radioactifs miniers“.
Pour lui, “Saint-Pierre est exemplaire des risques encourus par une population mal ou non informée. Il faut absolument faire comprendre aux élus et aux habitants qu’avant d’acheter des terrains aux abords d’un ancien site minier, ils doivent être très vigilants sur les risques de radioactivité“.
L’émission fait polémique car Areva, spécialiste français de l’industrie nucléaire, avait critiqué France 3 et voulait saisir le CSA.
-Il faut savoir également que la Cogema aurait vendu des tonnes de steriles en le faisant passer pour du simple remblais. Innocence? délinquance?…
-Impacts des anciennes mines d’uranium du Limousin sur l’environnement.
-AREVA au carnet de commande d’environ 50 milliards d’euro n’est meme pas foutue de mettre des barrières sur leurs anciens sites, afin de nous en protèger.Areva cogema meme combat….
Maintenant vous ètes prévenus, si le week-end prochain, vous souhaitez allez faire un tour en foret, munissez vous d’un compteur Geiger..Oui nous en sommes là.Il faut enfin savoir que l’Uranium met environ 4 milliards et demi d’années a se décomposer….
-Compteur Geiger moderne 329.00 euro
-Enfin, quand j’entends dire: “Dans les cités, les jeunes sont violents, ils sont sans foie ni loi…mais n’est ce pas plus violent et infàme de contaminer sciemment des millions de personnes et un pays tout entier pour les siècles des siècles ?… Honte une fois de plus, aux dirigeants de ce si beau pays, qui, sous prétexte de développement nucléaire, civile et militaire et surtout de gros sous n’ont en aucun cas, penser aux conséquences de leurs actes à long terme et qui, aujourd’hui “semblent” tout juste s’en émouvoir…Sortez couverts.
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-« A l'heure où les produits longue conservation sont de plus en plus prisés, les clients ne soupçonnent pas l'existence de substances dangereuses dans les emballages hermétiques et dans les aliments avec lesquels ils sont en contact. C'est le cas du Bisphénol A, que l'on trouve dans les contenants en plastique rigide et qui peut provoquer des maladies cardiaques ou affaiblir le système immunitaire. Même risque avec les phtalates utilisés pour plastifier les matériaux servant au conditionnement. Agissant comme des hormones, ils peuvent entraîner la stérilité chez les hommes. Nombre de produits figurent sur la liste des substances interdites par l'Union européenne, mais celle-ci importe massivement des produits venus d'Asie, où les réglementations ne sont guère restrictives.»
