En 1960 sort le livre Graffiti, par le photographe Brassaï (photographe français d’origine hongroise, et aussi dessinateur, peintre, sculpteur et écrivain), fruit de trente ans de recherches, régulièrement réédité, qui propose le graffiti comme une forme d’art brut, primitif, éphémère. Picasso y participe. C’est sans doute la première fois que l’on évoque le graffiti comme un art. D’ailleurs, en 1963, Gérard Zlotykamien commence à peindre dans l’immense chantier dit du “trou des Halles” (ce « ventre de Paris », évoqué par Zola du temps des marchés de gros, est devenu le “cœur” de la capitale, avec une ville souterraine sur plusieurs niveaux et la plus grande gare souterraine du monde) à Paris ses “éphémères”, des silhouettes inspirées par les ombres laissées sur les murs par la population d’Hiroshima après l’explosion de la bombe atomique.
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Le Siliciumblues a pour premiere vocation de faire partager ses créations diverses zé variées, mais aussi de permettre a quelques artistes d’exposer, d’associer et de partager nos travaux ceci dans un but non lucratif ( je tiens a le preciser), car etre un artiste de nos jours ne justifie pas d’avoir a casquer toutes les 5 minutes pour faire connaitre son travail (pour l’instant je peaufine..) et pour seconde vocation -dans l’ordre- de faire reflechir mes contemporains (moi le premier) pour les sensibiliser au fait que la technologie ayant dépassé l’humanité, il est grand temps de réaliser que nous faisons TOUS partie d’une grande chaine qui contribue parfois involontairement a la destruction progressive mais implacable de la biodiversité de notre planète, ce faisant, nous sommes également indirectement responsables de la déterioration des rapports vis a vis de l’Autre.
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